Vous l’avez vu, depuis mon engagement auprès du skipper NG Grand Large, je parle marin (presque) couramment. Pourtant, rien ne prédisposait la plume que je suis à vivre de telles aventures.
La plume s’envole vers le Pays des Vacances
Avant de devenir community manager sur la presqu’île Guérande-La Baule, j’étais chercheuse à Paris. Je traduisais des textes philosophiques en sanskrit, langue ancienne née en Inde dans la civilisation brahmanique.
Ah Paris ! Ses allées romantiques, ses boutiques atypiques, ses monuments historiques… Mais aussi : son air pollué, son métro bondé, ses logements saturés… En outre, en étudiant une civilisation depuis longtemps disparue, je me suis moi-même un peu perdue. En venant vivre au Pays des Vacances – celui de mon enfance -, je n’ai pourtant pas remonté le temps. Je suis redescendue dans le présent ! J’avais besoin de me sentir utile dans un domaine plus concret et créatif, d’être davantage en contact avec le monde et les autres.
J’ai toujours aimé écrire. Je suis une grande amoureuse des mots, des langues, et de tous les moyens de communication au sens large. C’est la raison pour laquelle je me perçois comme une plume, dont le style change en fonction de l’encre dans laquelle elle est trempée. En d’autres termes : je m’adapte ! Me voici donc parfaitement acclimatée à mon nouvel environnement, ce cher pays de cocagne vers lequel je me suis envolée.
La plume s’ancre dans le sable
La plume peut s’envoler, mais ne sait pas voler. Elle a besoin de revenir sur terre, de temps à autre.
Aussi me suis-je ancrée dans le doux sable chaud de la côte atlantique. Depuis deux ans, je vis ce que je nomme affectueusement mon Pornichetan Dream. En effet, je travaille essentiellement pour une startup qui vend des vacances. Autrement dit, je contribue à vendre du rêve et du plaisir, littéralement.
De plus, grâce à mon activité de community manager pour le skipper NG Grand Large, je baigne dans l’univers de la course au large. La plume quitte donc régulièrement la terre ferme. Elle s’autorise quelques virées en mer, que ce soit réellement ou virtuellement (l’un des privilèges de la communication digitale).
Jamais à sec, la plume que je suis gratte ses idées sur le papier, à l’encre de seiche… Quel bonheur de pouvoir injecter tant d’humour et de légèreté dans mes écrits.
La plume ne se prend pas, elle s’éprend
Même si je vis à deux pas de la plage, loin de moi l’idée de devenir une plume oisive, adepte du farniente. Infatigable, je suis une plume originale, pourvue de piles longue durée.
Confiez-moi un projet. Je le réaliserai avec passion, exaltation et conviction, sans que cela ne nuise jamais à mon extrême attention. Lorsque l’on porte un message, ou la voix d’un autre, on se doit de s’en montrer digne. Telles sont les valeurs qui me tiennent à cœur.
De ce fait, je commencerai par élaborer une stratégie et une ligne de communication solides. Puis, je mettrai ma créativité au service de vos intérêts et de vos attentes. Je suis une plume libre, mais disciplinée. Soufflez-moi vos désirs et je glisserai consciencieusement sur votre page (plus ou moins) blanche, en toute autonomie. Quitte à y laisser quelques plumes, je serai dès demain votre plume !
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Bravo. Ce site est une vraie pépite et super attrayant. C’est un vrai bonheur de lire ces trois articles tellement opposés les uns des autres, passant par l’amour des mots de la langue française – tellement agréable à lire -, les aventures d’un skipper, la découverte des saveurs de la cuisine africaine, sur un fond de confidences intimes … on est transporté et comme une série préférée, on en redemande … en plus avec une pointe d’humour, c’est vivifiant !
Un grand merci pour ce commentaire, Birgit ! Ne manquez pas les prochains épisodes ! 🙂
Bonjour Anaïs, quel texte authentique où ton enthousiasme est au détour de chaque phrase ! Ton bonheur se ressent et fait plaisir à lire
Mille mercis, Morgane, pour cet adorable commentaire ! Je suis heureuse d’avoir su trouver les mots pour retranscrire fidèlement mon enthousiasme ! 🙂